Digitalisation de la communication, cas du marché Marocain

Digitalisation de la communication

Durant ces 10 dernières années, le marché du digital a connu une évolution exponentielle qui n’est pas prête de ralentir. Les marocains sont de plus en plus connectés, et la tendance haussière ne fait que se confirmer d’une année à l’autre. Certains iraient même jusqu’à dire que le développement de l’internet est plus rapide que celui de l’économie. Aujourd’hui l’internaute marocain, au même titre que son homologue Français, utilise le web pour se forger ses propres opinions et convictions, pour se divertir et pour partager ses expériences.

Ces habitudes de consommation représentent une aubaine pour les marques et annonceurs digitalisés. Dans la même lancée, les achats d’espaces sur internet connaissent la plus forte progression, tous secteurs confondus.

La nécessité de rattraper le retard en matière de digitalisation se fait ressentir de plus en plus par les institutions publiques ainsi que les opérateurs privés. On sait désormai que la généralisation de l’accès à internet haut débit à toute la population marocaine ainsi que l’amplification des réseaux sociaux et des contenus digitaux qui rassemblent des audiences considérables et qui changent les comportement d’achat, favoriseraient davantage cette évolution à la tendance haussière et déteindraitaussi sur les autres secteurs.

Selon madame Nasma Rherras, Managing Director-Morocco de WB Media : « Le média digital a réussi à s’imposer en tant que média incontournable drivé par la transformation de la consommation média des Marocains, positionnant ainsi le digital comme 2ème média après la TV. Ceci a conduit à un changement dans le split de l’investissement publicitaire dans lequel le digital revendique une part de plus en plus importante avoisinant les 20% voire plus, pour les principaux acteurs de l’industrie publicitaire.”

Cette progression a poussé les entreprises à initier leur digitalisation d’un point de vue “canal de communication”. Cette transformation a permis de dynamiser le secteur de la presse électronique  au Maroc et de faire émerger des ‘‘champions nationaux’’. Mais, ce sont les géants mondiaux, notamment Google & Facebook qui bénéficient le plus de cette effervescence, d’abord par leur inventaire sur le marché qui leur permet de pratiquer des prix très compétitifs, mais aussi par leurs offres en termes de ciblage et d’interaction avec les internautes qui permettent de limiter la déperdition et d’engager réellement les consommateurs.

Il faut aussi noter le décalage dans la vitesse d’adaptation au digital : du côté des consommateurs, en quelques années seulement ils se sont très vite adaptés aux nouveaux outils et notamment pour communiquer sur les réseaux et même pour acheter à travers des plateformes de e-commerce. À l’opposé, les annonceurs ont un peu plus de mal à se faire au monde du web. De leurs côté, l’adaptation demande une revisite complète de l’état d’esprit de la marque, beaucoup plus de réactivité et un processus décisionnel beaucoup moins lourd.

L’objectif premier des annonceurs est d’orienter les actions digitales vers une vision ROI. Chose qui a tout de suite été comprise par les agences digitales pionnières comme https://xnumerik.com qui ont vu le jour entre la fin des années 90 et les années 2000.

Cependant, après le boost qu’a connu le secteur ces 3 dernières années, on retrouve de moins en moins d’agences spécialisées et expertes en la matière. Toutes les nouvelles start-up font du 360 et on remarque très vite le bourdonnement causé par les petits acteurs qui se battent sur des prix et finissent par disparaître après 2 ou 3 années d’existence.

Malgré cela, les pionniers du domaine se distinguent encore et les annonceurs peuvent toujours compter sur leurs fortes structures pour mettre en place leur com Digitale

Notons enfin qu’une marque qui ferme les yeux sur cette transformation ou qui est mal accompagnée, jouera parfois son existence et risquera d’être anéantie par cette révolution de la consommation. Aujourd’hui, l’avenir va se jouer entre les marques qui vont intégrer cette transformation et celles qui continueront de penser que le digital se résume à un site web, une page facebook et quelques fans.